Paroisse Saint Loup


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Historique du monastère

C’est en 1926 que la communauté vint s’installer à Vif dans la propriété
de M. Callies qui était l’oncle de la Mère supérieure Marie-Henriette de
Sales Lamarche. C’est Mère Jeanne-Françoise Excoffier qui lui succéda à
son décès en 1932. C’est aussi dans cette période (1926-1935) où Vif n’avait pas de curé, que le monastère suppléa au catéchisme et à la pratique religieuse sauf le dimanche et les cérémonies d’ordre paroissial par suite de l’interdit. En 1937, Mère Joseph Marie Madeleine Mallet arriva de St Bonnet. Ces deux sœurs seront alternativement supérieure et conduiront la communauté avec brio.

Vint le renouvellement de ces mères vieillissantes qui ne posa pas trop
de problème au début mais qui n’apportait pas de renouveau. L’absence
de nouvelles sœurs a progressivement affaibli le monastère et amené son
déclin. Pour bon nombre d’anciens du pays vifois, le souvenir de l’accueil
chaleureux est toujours en mémoire : les retraites de communion, les élèves
filles du collège qui prenaient pension la semaine, cette présence monastique hermétique qui questionne nos esprits mais cette porte toujours ouverte à qui demande... Mais depuis longtemps les visiteurs individuels ou
en groupes se faisaient rares au détriment de la vie économique du monastère.

Mère Mallet était née en 1902 et fêta son jubilé en 1987. Mère Thérèse
Marie Allibert qui a fêté son jubilé de Rubis en 2002 est née en 1910. Elle
est parti à Thonon avec Sœur Marie Françoise Delaquis née en 1917 et
Sœur Marie Bénédicte Bondis née en 1939, la dernière rentrée à Vif. Elle va
continuer à s’occuper de ses deux Sœurs. La Mère Jacqueline Schouvey née en 1912 ira à Troyes.

De 25 qu’elles étaient dans les années 1970, elles n’étaient plus que 10.
D’autres souvenirs pour les anciens sont les aumôniers de la Visitation :
le Père Jullien de 1926 à 1930, le Père Puillet de 1930 à 1959, un prêtre
canadien en France pour une thèse sur le Père Eymard de 1960 à 1963, le
Père Hilaire Bury, un franciscain, de 1963 à 1979 sauf un an et demi
(66/67). Plus près de nous, nous nous souvenons des Pères Pion et Achard.
Là aussi, la Visitation commença à ressentir la raréfaction des prêtres.

Aujourd’hui une page se tourne. Nous n’entendrons plus la cloche sonner le rythme des prières, ni ne verrons passer la Sœur Bénédicte aller de son pas leste à la pharmacie ou à la poste. Mais soyons confiants dans l’avenir. C’est peut-être aussi une invitation pour nous à prier pour qu’il y ait des sœurs par le monde qui prient pour nous.