Paroisse Saint Loup


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11 mars

HOMELIE DU TROISIEME DIMANCHE DE CAREME, 11 mars 2007

Frères et sœurs, nous poursuivons ensemble notre belle marche vers la fête de Pâques ! La première lecture nous invite à reconnaître Dieu comme une lumière qui guide nos pas, et qui nous accompagne dans le présent de nos vies ; St Paul, dans la deuxième lecture, nous rappelle que le Seigneur peut aussi nous désaltérer, étancher notre soif, et que l’eau du baptême en est un signe fort ! Et dans l’Evangile de ce jour, Jésus nous rappelle que Dieu est patient avec nous, qu’Il nous fait confiance et qu’Il sait que nous pouvons porter du fruit…

Nous ne pouvons bien sûr pas donner une « définition » de Dieu ! Mais grâce à ces trois textes, nous avons quelques indices forts…

- Dieu se nomme lui-même : « Je suis » : Il n’est pas le Dieu du passé, ni le Dieu de l’imaginaire ou des rêves. Il est le Dieu du présent, du quotidien, de l’aujourd’hui de nos vies. Il n’est pas une invention de l’homme, mais quelqu’un qui est là dans nos choix, qui ne décide pas à notre place mais soutient nos décisions et les orientations de nos vies. Ce Dieu là nous aime chacun et chacune tels que nous sommes, tout en nous appelant à changer nos cœurs et à grandir sur le chemin de la sainteté. C’est Dieu au présent : le présent de notre prière, le présent de nos eucharisties, le présent de nos courages et de notre espérance, le présent de nos services et de nos solidarités !

- Dieu est notre source en Jésus-Christ : cette source d’eau- vive nous est donnée par la résurrection de Jésus ! Elle devient source de paix, de confiance et de joie ! Et nous devenons les témoins vivants de Dieu au cœur du monde ! Cette source de vie sort d’un rocher : c’est comme si le Seigneur voulait nous dire que le Christ peut nous aider à devenir plus forts, plus stables, plus toniques. Le rocher est fort, la source est dynamique : notre foi est basée sur ces deux dimensions !

- Dieu sait que nous pouvons porter du fruit : sa Parole, ses commandements, sa présence sont autant de soutiens qui nous permettent d’avancer ; comme le figuier de l’Evangile, nous sommes appelés à puiser dans la bonne terre des racines et une sève qui nous feront croître sous le regard du Seigneur. Quelles sont nos racines ? Quelle est notre sève ? Comment entretenons-nous l’arbre de notre vie ? Comment sommes-nous attentifs aux arbres de nos frères, pour contribuer à leur épanouissement ?

Frères et sœurs, puisque Dieu est notre présent, notre source, notre rocher, n’ayons pas peur : et durant ce carême, travaillons le figuier de notre vie, dans la prière et par amour !

Amen.