Dimanche 15 juillet

HOMELIE D’ALAIN-NOEL

DIMANCHE 15 JUILLET 2007 (FONTENAY LE COMTE)

Frères et sœurs, paroissiens ou vacanciers, jeunes ou animateurs du camp, le message de la Parole de Dieu est très clair : il n’y a rien de plus grand que l’amour !
Aimer Dieu, aimer l’autre, les autres, voilà le sommet de notre vie et de notre foi ! quel bonheur, quelle joie immense d’aimer et de se savoir aimé…

Mais comment aimer Dieu que l’on ne voit pas ?
Jésus nous donne des indices dans l’Evangile de ce jour :
De tout notre cœur : avec passion, avec nos sentiments, nos élans, notre sensibilité, notre enthousiasme. Soyons des amoureux de Dieu !
De toute notre âme : avec espérance, confiance et audace. Soyons des désireux de Dieu !
De toute notre force : avec notre persévérance, notre volonté et nos efforts. Soyons des courageux de Dieu !
De toute notre esprit : avec notre intelligence, notre histoire, notre culture et nos racines. Soyons des chercheurs de Dieu !

Mais comment aimer Dieu sans aimer son prochain ?
Là, encore, Jésus est très clair, et nous demande d’aimer nos frères comme nous même.
S’aimer soi-même, ce n’est pas facile ! Nous avons tellement tendance à voir d’abord nos limites, nos faiblesses, nos défauts… Alors que nous sommes créés à l’image de Dieu, et donc, capables du meilleur ! Le Christ nous appelle à réveiller en nous ce qui est beau, ce qui est bon… Ce temps d’été peut être propice à ce travail sur nous même, non pas pour en tirer orgueil, mais pour le mettre au service de notre prochain !

Alors, ce prochain, nous pouvons l’aimer !
L’aimer, et donc le consoler, le soutenir, le soulager à l’exemple du Bon Samaritain. L’aimer, et donc l’aider à grandir, à s’épanouir, à porter du fruit. L’aimer, et donc prier avec lui, prier pour lui. L’aimer, et donc l’accueillir tel qu’il est, comme un cadeau de Dieu ! Alors ce commandement, dans notre bouche et dans notre cœur, devient source de joie !
La joie fabuleuse de croire, d’espérer, et d’agir par amour. La joie de pardonner et d’être solidaires des plus démunis. La joie, simplement, de croire, et de faire de notre vie, à la suite du Christ, un « Je t’aime ».

Amen