Paroisse Saint Loup


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Il n’y aura plus de funérailles catholiques au Centre funéraire intercommunal (CFI) de La Tronche

Décision prise par notre évêque, Guy de Kerimel : à partir du 1er février 2018, « je demande que les funérailles catholiques soient célébrées dans les églises catholiques », et non plus au Centre funéraire. La nouvelle a surpris, y compris les équipes en charge des funérailles, que ce soit au Centre funéraire ou dans les paroisses. La presse locale, et même nationale, s’en est largement fait l’écho et nous n’apprenons sans doute rien aux lecteurs des "Onze Clochers".
A nous, maintenant, paroissiens de Saint-Loup, sinon de comprendre cette décision, du moins de la mettre en œuvre avec simplicité. A vrai dire, dans nos bourgs et dans nos villages où les habitants se connaissent, parfois depuis très longtemps, il y a une grande habitude, même lorsque l’on s’est éloigné de la pratique religieuse, de se retrouver nombreux à l’église pour entourer la famille du défunt et lui témoigner de son amitié.
L’an dernier quatre-vingts enterrements ont été célébrés dans nos clochers par la petite équipe de laïcs en charge de « l’accompagnement des familles en deuil », avec, quand ils sont disponibles, la présence du Père Thibault ou du Père Régis, et maintenant, pour le Relais Visage (Vif, Le Genevrey, Les Saillants), souvent la présence de Gilles, notre diacre.
Il est vrai que la rencontre avec les familles pour préparer la célébration des funérailles est bien souvent l’occasion de mieux connaître les richesses de celui que l’on enterre et de ceux qui l’ont entouré, donnant à chaque célébration une coloration familiale particulière. Prendre du temps avec la famille, s’en sentir proches dans la peine, avoir au cœur le souci d’être témoins de la tendresse de Dieu, pouvoir éventuellement se revoir ultérieurement : il s’agit là des éléments importants que vivent les équipes d’accompagnement - c’est un mot essentiel - des familles en deuil. Cet accompagnement est, de part et d’autre, l’occasion de belles rencontres, en profonde vérité. C’est là un beau service d’Église !
La décision de notre évêque impose sans doute que plus d’entre nous s’y sentent appelés, dans la confiance et dans la foi.
« Tournés vers l’avenir, nous marchons à ta lumière, fils du Dieu vivant. »

Marie-Elisabeth M