Paroisse Saint Loup


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Fête paroissiale du dimanche 15 septembre 2019

La paroisse Saint-Loup fait sa rentrée dans la joie

C’est dans la salle des Combettes à Saint-Georges de Commiers que dès 9h30, de nombreux paroissiens , des jeunes, des moins jeunes, des ados et des enfants, des familles ou des personnes seules se sont réunis pour vivre ensemble cette journée de fête.

Après un temps de retrouvailles, on échange des nouvelles, on est heureux de se retrouver ou de faire connaissance, autour d’un café ou d’un jus de fruits, le Père Thibault Nicolet, curé de la paroisse lance la journée et invite chacun à participer à « l’atelier de son choix »

Le père Thibault, curé de la paroisse , propose les grandes lignes de la journée :

"Une fête paroissiale ne peut être qu’une chance pour notre communauté de Saint-Loup ! Chacun pourra se donner l’occasion d’y réapprendre sa mission de baptisé, à travers des rencontres, des temps de prière et de louange, des moments de partage de la Parole… Voilà qui peut donner un visage nouveau à notre communauté, où tout le monde doit pouvoir trouver sa place !
Voilà donc ce projet que Dieu nous confie au début de cette journée et de cette année pastorale. Il nous invite à vivre le principal dépassement qui compte : chacun est appelé à devenir serviteur de son frère.
Notre communauté doit rappeler ce qu’est la mission de l’Église universelle ; être au service du monde, au service de l’homme, de tout l’homme. Il s’agit donc aussi de l’homme marqué par l’indifférence religieuse, celui qui est éloigné de l’Église, en proie au doute ou confronté à toute forme d’échec, et pas seulement du pratiquant, du croyant ou de celui qui espère. Et nos préoccupations de membres de la paroisse Saint-Loup doivent dépasser ce qui la concerne strictement : la vie de notre famille, de nos communes et de notre espace social doit aussi prendre toute sa place dans notre sollicitude. Et tout cela est à vivre dans l’humilité et sans complexe car chacun sait bien que la paroisse ne peut pas répondre à toutes les attentes… Il arrive que certains positionnements de l’Église tendent à entraver certains engagements (comme certains engagements entravent l’Église !). Et bien rappelons-nous bien que toutes les facettes de notre condition humaine et de notre vie spirituelle sont autant de lieux pour notre mission, qui consiste d’abord à accueillir et à annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume.
C’est seulement l’Esprit-Saint qui peut nous aider : Il nous apprend à dire « Père », « Notre Père », le Père de tous, celui qui tend la main à tous. Si nous acceptons d’aller ensemble vers Lui, alors nous saurons dépasser nos peurs, nos craintes, nos sectarismes, nos sécurités ou nos calculs qui court-circuitent trop souvent la mission incomparable du Saint-Esprit. Et notre Pape François ne dit rien d’autre lorsqu’il nous invite à être une Église simple, pauvre, porteuse d’un message de fraternité et d’espérance. Alors avec lui, cherchons à construire une Église paroissiale ouverte à chacun, servante de l’homme et de ses valeurs, une Église paroissiale qui sache se décentrer d’elle-même pour rejoindre les marges de la société, une Église paroissiale missionnaire, envoyée aux périphéries existentielles.
« Aujourd’hui encore, certains disent : ‘Le Christ, oui, l’Église, non’. Comme les personnes qui disent : ‘Je crois en Dieu mais sans les prêtres’. Mais c’est justement l’Église qui nous donne le Christ et qui nous amène à Dieu ; l’Église est la grande famille des enfants de Dieu. Certes, elle a encore des aspects humains ; dans ceux qui la composent, les pasteurs et les fidèles, il y a des défauts, des imperfections, des péchés ; le pape aussi en a et il en a beaucoup, mais ce qui est beau, c’est que quand nous nous rendons compte que nous, pécheurs, nous trouvons la miséricorde de Dieu, qui pardonne toujours. N’oubliez pas cela : Dieu pardonne toujours et il nous accueille dans son amour qui pardonne et qui est miséricorde. Certains disent que le péché est une offense à Dieu, mais c’est aussi une occasion de s’humilier pour se rendre compte qu’il y a quelque chose de plus beau : la miséricorde de Dieu. Pensons-y !
Demandons-nous aujourd’hui : est-ce que j’aime l’Église ? Est-ce que je prie pour elle ? Est-ce que je me sens membre de la famille de l’Église ? Qu’est-ce que je fais pour qu’elle soit une communauté dans laquelle chacun se sente accueilli et compris, fasse l’expérience de la miséricorde et l’amour de Dieu qui renouvellent la vie ? La foi est un don et un acte qui nous concerne personnellement, mais Dieu nous appelle à vivre notre foi ensemble, en famille, en Église. Demandons au Seigneur que nos communautés, toute l’Église, soient de plus en plus de vraies familles qui vivent et portent la chaleur de Dieu. Merci ! »

Pendant la matinée, chacun est invité à participer à l’atelier de son choix :

TIME’S UP

« C’était un jeux, avec les jeunes de l’aumônerie, et quelques adultes… On se partage en deux équipes, on lit un passage de l’Évangile, et il s’agit de faire deviner des mots à son équipe en rapport avec ce passage, par une brève explication, puis un seul mot, et enfin par le mime… Un très bon moment passé dans la joie et la bonne humeur ! Je ne dirai pas quelle équipe a gagné... »

GESTUATION DE L’ÉVANGILE

la préparation d’une « FLASH MOB » sur une chanson du groupe de pop louange Glorius « le signe de croix » A la fin de la célébration, c’est avec enthousiasme et fraternité que les participants de cet atelier ont entrainé quelques paroissiens à "bouger" sur l’air entrainant !

L’ART FLORAL LITURGIQUE :

les participants ont été surpris de ce que représentent les bouquets liturgiques ; ils ont pu apprendre comment procéder pour les réaliser. « Ce n’est pas aussi simple qu’il paraît ! » Dans la joie et la bonne humeur, des petits bouquets ont été créés, et présentés à l’offertoire pendant la célébration.

LES FRATERNITÉS LOCALES :

Cet atelier permet de découvrir ce que des petits groupes (de 6 à 10 personnes) de la paroisse vivent au long de l’année en se réunissant une fois par mois : un temps autour de la Parole de Dieu, de l’évangile du dimanche. « On écoute le texte, on partage ce qui nous touche dans ce texte, ce qui nous étonne ou nous interroge, puis on fait le lien avec notre vie, ce que ce texte nous dit à chacun. Le partage nous enrichit, nous questionne, nous ouvre à une nouvelle compréhension avec le cœur et nous donne de la joie. Ceux qui vivent ces moments font l’expérience d’une grande fraternité et sont portés par un élan à aller plus loin, à se former... »

« CAFÉ THÉO »

C’était un lieu de rencontre où l’on pouvait venir partager librement sur les sujets de notre choix pendant trois quart d’heures… Pas de sujets imposés, ni même proposés, totale liberté !
« Tout de suite, le sujet qui est venu est « la crise de l’Église »… Vaste sujet qui a permis d’aborder bien des questions sur la vie de notre Église… Et d’abord, l’Église, c’est quoi ? Trop souvent, pour beaucoup, c’est une institution, limitée à sa hiérarchie… Mais pour les participants, « l’Église, c’est nous »… Ou plutôt, c’est le peuple de Dieu dont nous faisons partie. Alors, peut-on parler vraiment de crise de l’Église, ou plutôt de crise de l’institution ? Au-delà des critiques que l’on peut adresser à l’institution, ce qui est ressorti, c’est le désir de tous de faire avancer l’Église ensemble, que la voix des laïcs soit plus et mieux prise en compte en son sein… »

L’ATELIER ENFANTS !

« Accueillis au fur et à mesure de leur arrivée, ils ont découvert un texte de ce dimanche, celui de la brebis égarée, grâce à deux vidéos. Dans une atmosphère sereine et décontractée, ils ont ensuite confectionné des moutons, assemblé des coloriages et des textes qui ont été exposés devant l’autel pour la célébration de l’après-midi. »
« Un véritable partage avec ces enfants qui on pu s’exprimer sur l’Évangile, tout en nous faisant partager des instants de leur vie. »

Et le temps passe vite ! Un interlude sous forme de chant de louange, est repris par tous et annonce un changement d’atelier...

Vient le temps de l’apéritif , moment convivial par excellence, qui se prolonge par le « repas partagé » dont l’abondance et la diversité sont des caractéristiques habituelles : Une immense tablée colorée et joyeuse, les rires des enfants, les discussions diverses, …et déjà c’est le café.

L’après-midi commence par des témoignages :

Deux couples font successivement part de leur découverte (ou re-découverte) de la foi. Avec beaucoup de simplicité, ils disent comment s’est manifestée pour eux l’évidence d’une « présence » à leur côté , et comment la rencontre du Christ a changé leur vie.

Puis Jules, un camerounais , évoque son parcours dans son pays. Arrivé à Grenoble depuis deux ans, il nous parle de la présence du Seigneur au cœur de sa vie et dans les épreuves.
« des histoires de vie où chacun se cherche, cherche un sens, puis un jour découvre que Dieu est là, présent depuis toujours, qu’il libère, pardonne, ouvre un chemin de vie au cœur des épreuves, et la vie est transformée. »

Une messe recueillie et joyeuse termine la journée

Le « bouquet final » de la journée est constitué par la messe à laquelle participe une centaine de personnes. Elle donne une grande part à la louange, qui nous permet de prier ensemble, de rendre grâce, soutenus par la chorale, les musiciens et une parfaite sonorisation. En fin de célébration le Père Thibault, manifestement heureux, et qui était entouré de son vicaire, le Père Régis, et de deux diacres présente quelques-unes des propositions à venir. Puis deux des membres laïcs de l’équipe paroissiale, en fin de mandat, témoignent de la richesse de leur passage dans cette structure importante pour la vie de la paroisse. Le relais est à prendre…



Et comme les meilleurs choses ont une fin, après un joyeux chant final, tout le monde est invité à ranger la salle pour qu’elle retrouve ses activités habituelles.
Une très belle journée fraternelle. L’année est bien lancée !

Merci à celles et ceux qui ont donné leurs témoignages, leurs photos
Gilles, Odile, Caroline, Élisabeth, Marie-Hélène, Marie-Claude, père Thibault, Marité, Marc, Catherine, Claire, Isabelle, ... et tous les anonymes qui ont partagé « cette journée inoubliable de joie, des sourires, de simplicité, de fraternité, de convivialité »